Nous sommes entrés dans le metaverse de la relation assurantielle ! – Itw exclusive de Guillaume Rovère

Son nom est indissociable de l’univers de l’assurance et du courtage. Guillaume Rovère s’est forgé une solide réputation d’expert au fil de ses plus de vingt années passées dans le secteur. Portant un regard toujours perçant sur les mutations à l’œuvre, le fondateur d’assurdeal vous livre ses précieux conseils pour faire la différence dans le monde post crise sanitaire. Découvrez pourquoi et comment devenir un courtier stratège !
Quel est le principal impact de la crise sanitaire sur le monde de l’assurance en général, et le courtage en particulier ?
Premièrement, ce qui a changé, c’est l’image de l’assurance et de son utilité. On s’est rendu compte que l’assureur ne pouvait pas tout faire dans un cas extrême. Ça a donc suscité des demandes de souscription de produits complémentaires. Les clients ont fait un point sur leurs garanties. C’est comme après un incendie, c’est toujours un peu trop tard mais c’est toujours bien d’agir !
Ce qui a changé, également, c’est la façon de vendre les contrats d’assurance avec la démocratisation de la visio. Désormais, le courtier peut être là au moment où le client en a besoin, sans se déplacer, et peut rationaliser son travail. Tout le monde y gagne. C’est fondamental et irréversible je pense. Nous sommes entrés dans le metaverse de la relation assurantielle !
Tu as récemment défini ce concept de « courtier stratège », peux-tu nous en dire plus ?
Pour moi, un courtier de proximité n’est pas un courtier généraliste. C’est impossible de tout connaître ! Le courtier stratège doit dès lors être un expert avec un plan d’action bien défini : je sais ce que je vends, à qui je le vends et comment je le vends.
Dans un monde de plus en plus phygital, où les points de contact avec le client se multiplient, le courtier ne peut plus se contenter de se considérer comme un commerçant de proximité. Être un entrepreneur offensif, avoir une stratégie bien définie et embrasser les opportunités offertes par le digital sont des questions de survie, pour trouver sa voie dans le monde de demain.
Si tu avais 3 conseils à donner aux courtiers pour bien préparer 2022 ?
Mon premier conseil est de sécuriser son activité. Le premier risque pour le courtier, c’est le réglementaire ! Il faut donc bien vérifier ses registres RGPD et son classeur ACPR, voir si on a fait le nécessaire au niveau de l’information client, etc. Un contrôle peut menacer l’activité en elle-même, ne négligez aucun détail.
Mon deuxième conseil : arrêtez de tout faire, et positionnez-vous sur un domaine d’expertise. Posez-vous cette question essentielle : quel service apportez-vous au client ? Être assureur, c’est être utile, et non pas signer des contrats – ceci est une résultante de votre activité. Il faut ainsi bien réfléchir à sa stratégie de positionnement entre les produits et la clientèle visée.
Enfin, mon troisième conseil : créez du réseau. Devenez des experts d’un ou deux domaines, et faites des deals avec vos confrères qui sont à côté. La solidarité est essentielle, c’est comme cela que vous allez être solides face aux banques, face à la réglementation.
Quel rôle les courtiers peuvent jouer face à l’explosion du risque cyber ?
Il existe un besoin d’acculturation de la part des courtiers déjà ! Beaucoup d’entre eux ne sont eux-mêmes pas bien protégés. Il faut donc intégrer le risque cyber dans une acculturation du risque informatique en général, et prendre conscience que la data est la principale valeur de votre portefeuille.
Comment faire ? Chez assurdeal, on effectue des stratégies d’intrusion en faisant appel à un prestataire extérieur afin d’identifier nos failles et nous renforcer. Le courtier doit passer par là pour devenir un bon prescripteur de la solution. C’est important, car il a un rôle évident à jouer dans la lutte contre ce fléau émergent.

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